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Musée

Contacter le Musée en plein air

Accueil (permanence le mercredi de 9h00 à 12h00, ou sur rendez-vous) :
Musée en plein air du Sart Tilman
Rond-point Simone David-Constant (Bât. B1)
B-4000 Liège
Belgique

Renseignements et visites guidées :
permanence tél. : +32 (0) 43 66 21 09

Secrétariat (sur rendez-vous ) :
Musée d’art contemporain en plein air du Sart Tilman
L’Agora, 1 (Bât. B8)
B-4000 Liège
Belgique
tél. : +32 (0) 43 66 22 20

courriel : musee.pleinair@ulg.ac.be

L'équipe du Musée en plein air
Julie Bawin, Directrice
jbawin@uliege.be

 


Pierre Henrion, Conservateur en chef
p.henrion@uliege.be


Christophe Collas, Conservateur
christophe.collas
@uliege.be


Jean Housen, Conservateur
jean.housen@uliege.be


Conseil d'administration
  • Anne-Sophie Nyssen, Rectrice de l’ULiège, Présidente
  • Professeure Julie Bawin, Administratrice-déléguée
  • Pauline Bovy, Administratrice
  • Professeur David Strivay, Administrateur
  • Georges Uhoda, Administrateur
  • Yves Winkin, Administrateur
  • Gauthier Wislez, Administrateur
Commission Culturelle du Musée en plein air du Sart Tilman

Pierre Henrion
Président

Julie Bawin
Pauline Bovy
Jean-Marie Cremer
Alain De Clerck
Catherine Defeyt
Daniel Dethier
Daniel Dutrieux
Eric Haubruge
Marie-Hélène Joiret
Bruno Mottard
Yves Randaxhe
Françoise Safin
Yves Winkin

La volonté de créer au Sart-Tilman un musée en plein air naît avec les premiers projets d’urbanisation du site. En 1961 déjà, l’architecte André Jacqmain en formule l’idée et, à partir de 1965, Claude Strebelle (1917-2010) n’aura de cesse de favoriser la collaboration entre architecte et plasticien. Il travaille ainsi lui-même avec Pierre Culot pour réaliser, devant les grands amphithéâtres, Mur de pierre d’âge viséen, inauguré en 1967 conjointement aux premiers bâtiments du nouveau campus.

Plusieurs sculptures comme le Grand Aigle des Conquêtes de Francis André, La vie des abeilles de Jean-Paul Laenen ou Composition monumentale de Léon Wuidar furent installées avant la création du Musée en plein air.

Telle qu’elle se présente au Sart Tilman, la question de l’intégration propose une alternative qui permet de répartir les oeuvres selon qu’elles sont ou non conçues en fonction du site. La première modalité d’intégration est la plus contraignante : l’artiste doit concevoir en fonction d’un cadre d’intervention. Elle est aussi la plus fructueuse; l’oeuvre revêt, en relation avec l’espace, une multiplicité de sens et de fonctions. Les 6 liaisons implantées aux abords de la place du Rectorat en guise de signaux pour les passages reliant celle-ci aux bâtiments qui l’entourent, illustrent bien cette démarche.

Les collections du musée comptent aussi des oeuvres qui n’ont pas été spécifiquement conçues en fonction du site. C’est le cas de Souvenir et de L’aigle d’André Willequet, de Relâche de Paul Machiels, de Niobé et de La Caille de George Grard, du Pâtre d’Idel Ianchelevici, de L’endormie n°5 d’Olivier Strebelle et de bien d’autres. La démarche, courante en matière d’art public, est risquée : au Sart Tilman, l’environnement naturel et architectural par sa prégnance peut écraser une oeuvre dans l’élaboration de laquelle l’étude du site n’a pas compté. Une des intégrations “après coup” les plus réussies est celle de la Jeune fille agenouillée de Charles Leplae à proximité de la marre aux Chevreuils; la tendresse et l’intimité du dialogue que cette gracieuse image de femme établit avec la nature font d’elle une des pièces les plus séduisantes de la collection.