Le samedi 18 octobre à 16h30, le Musée d’art contemporain en plein air du Sart Tilman inaugure deux nouvelles oeuvres sur le campus.
Banc du large, d’Eva Evrard
grâce au généreux mécénat de l’Association des Professeurs de l’Université de Liège
et
Vitrine coloniale, de Benoit Jacquemin
avec le soutien de la Fondation Marie-Louise Jacques
Le samedi 18 octobre 2025
Prises de parole devant l’œuvre d’Eva Evrard à 16h30
et drink offert aux Grands Amphithéâtres (bâtiment B7a) à 17h
Rendez-vous dès 16h15 au Chemin de la Vallée (bâtiment B5 Institut de Physique)
En voiture : fléchage à partir du parking P42 (Allée de la Physique)
En bus : fléchage à partir de l’arrêt « Physique »
Avec le soutien de l’Université de Liège, la Fédération Wallonie-Bruxelles et la Province de Liège
Eva Evrard a conçu, en collaboration avec l’Association des Professeurs de l’ULiège, un banc contemplatif, à la fois objet utilitaire et objet d’art. Ancré près de grands auditoires, son acier salue les résistances de la tradition d’enseignement académique. Ornés de symboles du savoir universel, ses panneaux en verres colorés convoquent les polyphonies de l’esprit critique et les audaces de l’innovation scientifique. Sous son chêne passe le long cortège des services rendus à la communauté. Par sa saisie originale et harmonieuse des trois missions de l’Université, le « Banc du large », intégré au MACPA, transforme l’acte de s’asseoir sur un campus.
Immense pièce en tôle martelée et entièrement fermée, sorte de mausolée à la gloire du colonialisme, la Vitrine coloniale de Benoit Jacquemin, installée au MACPA, suggère et questionne le regard occidental porté sur les artéfacts prélevés du territoire du Congo. Tel qu’imaginé par l’artiste, son œuvre est intégrée au milieu d’une nature sauvage à l’instar d’une vieille statue dérangeante qu’on préférerait oublier. Détournant avec ironie les codes de la statuaire coloniale et leur place dans l’espace public, Benoit Jacquemin invite à une réflexion critique sur la persistance de ces symboles dans le paysage urbain et l’imaginaire collectif.