Nîmes, 18 mai 1936
Depuis les années 190, Claude Viallat poursuit des recherches qui le mènent d’un primitivisme austère à un lyrisme de la couleur et de la forme. Il se distingue dans les avant-gardes du début de la décennie suivante dans le cadre du groupe Support-Surface. Avec d’autres artistes comme Bioulès, Devade, Saytour, Valensi ou Dezeuze, il explore différentes voies pour une refonte des moyens picturaux. La remise en cause du support traditionnel de la peinture sera un de ses chevaux de bataille. Cela s’exprime surtout par la déposition au sol et le travail de la toile libre qu’il contribue à populariser. Dans ses oeuvres les plus caractéristiques, la toile privée de son apprêt est “manipulée” selon des formules (pliage, brulures, pliage …) jusque là inédites.