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Buste de Georges Montefiore-Levi

Marbre
1904

Georges Montefiore-Levi (1832-1906), dont la famille est d’origine italienne, est né à Londres. Après des études secondaires à Bruxelles, il obtient un diplôme d’ingénieur des arts et manufactures à l’université de Liège, en 1852.
Il épouse en 1866 Hortense Bischoffsheim.

Ses premières recherches concernent la métallurgie des non-ferreux. Montefiore accomplit plusieurs voyages d’études au Pays de Galles et en Italie, et publie divers articles. En 1856, il crée en Italie une petite entreprise pour l’exploitation de mines de nickel.

Dans les années 1860, Montefiore se préoccupe de l’amélioration du bronze des canons. En 1869, ses recherches lui permettent de mettre au point un alliage particulier de bronze phosphoreux. Trois ans plus tard, il en fait étirer des fils, et teste leur efficacité pour la transmission des communications télégraphiques. Le premier réseau téléphonique belge est établi à partir de 1879, avec des fils en bronze phosphoreux Montefiore. L’usage de cet alliage se répand alors en Europe, et fait la fortune de son inventeur.

En 1881, participant au Congrès international des Électriciens de Paris, Montefiore réalise le retard accumulé en matière d’enseignement électrotechnique. Il consacre alors toute son énergie à la création d’un institut d’enseignement électrotechnique au sein de l’université de Liège. Grâce à sa fortune personnelle, il y installe des laboratoires, des ateliers et des salles de cours. L’institut est inauguré en octobre 1883.

Georges Montefiore-Levi meurt à Bruxelles le 24 avril 1906.

Thomas Vinçotte

Borgerhout (Anvers), 1850 – Schaerbeek (Bruxelles), 1925

Dès 1866, Thomas Vinçotte fréquente les cours de Joseph Jaquet et Eugène Simonis à l’Académie de Bruxelles. En 1872, il est second au Prix de Rome. Pendant plusieurs années, il étudie à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris. De 1886 à 1921, il est professeur de sculpture à l’Institut supérieur national des Beaux-Arts d’Anvers. Thomas Vinçotte connaît une brillante carrière. Il produit des oeuvres décoratives, un grand nombre de bustes, ainsi que divers monuments publics. Un de ses thèmes privilégiés est le cheval. Il signe avec Lagae le quadrige qui surmonte l’arc de triomphe au Cinquantenaire. Il est aussi l’auteur de la statue équestre de Léopold II à Bruxelles.