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Chemin de traverse

Installation d’un passage de pierres composé de deux rangées de blocs alignés et superposés (26 blocs bruts)
Calcaire de Vinalmont
± 25 m x 6m, hauteur moyenne 2m30.

2002
Dépôt d’artiste

Créé pour l’expo Bonjour…(espace Tivoli, Liège), modifié pour l’installation au Musée en plein air du Sart Tilman

Considérant, encore et malgré, que l’essentiel reste la compréhension du fondement, chercher – pour quelque temps – à ressourcer l’étant, à apurer le sensationnel, à activer les sens.

Soit un chemin de pierres – paradigmes de l’aube de nos temps – blocs bruts “en un certain ordre assemblés”, contenant en eux sons, couleurs, textures et odeurs; définissant volumes, surfaces et lignes; structurant sensation, sens et sentiment; réconciliant primitif, classique et baroque; abolissant le temps, l’espace et l’indicible; réunissant les cultures dans l’abolition du je; proposant le passage au soi en vue d’une fusion à l’en-soi.

Une borne du chemin du possible, un signe venu de l’autre côté du fleuve, un chant de sirène.

On pourrait, bien sûr, référer à des mégalithes, des murs cyclopéens, d’un certaine sculpture contemporaine mais d’un côté cela ne paraît pas, en circonstance, en mesure d’éclairer le propos et de l’autre cela placerait la prise de position en porte-à-faux par rapport à elle-même, puisqu’ aussi bien comment tenter de dire l’origine en se situant dans l’histoire.

L’art relève d’un autre savoir: saisir l’entièreté de l’instant et le fixer dans son éternité.

Recomposant la virtualité du monde, l’œuvre a pour ambition d’aider à la reconquête de la pensée par le dépassement de la réflexion par la réflexion.

La modernité ? N’est – ce – pas cette obsessionnelle interrogation du comment ? Un étrange questionnement qui ne porte ni sur soi, ni sur l’autre – supposés connus ou inconnaissables – mais sur ce qui se passe entre les deux ? Quel est donc la réalité de l’observateur, le réel de l’observé ? Le regardeur et le voyant sont-ils de même nature ?

Entre miracle et mystère, les circonvolutions de l’advenir.

Marc Renwart, juin 2001

Florence Fréson

Liège (Belgique), 1951

1969 – 1973 : Licence en Histoire de l’art et archéologie (Université de Liège et Université Libre de Bruxelles)
1973 – 1974 : séjour en Inde
1975 – 1981 : Etudes de sculpture à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles, (atelier de Jacques Moeschal et de Paul Machiels)