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L’ange vert

Céramique
165 x 45 x 45 cm
1967

Dix ans avant sa mort, en 1967, Freddy Wybaux signe une oeuvre monumentale, “magico-mystique”, magnifiquement intégrée à la végétation du parc du château de Colonster.

En céramique, recouverte d’un vert très sobre, presque neutre, la sculpture de Wybaux relève de l’abstraction dite lyrique. Elle est composée de formes simples, anguleuses, encore marquées d’une lointaine influence cubiste.

Pleine, massive, l’oeuvre est dominée par l’harmonie des lignes et des rythmes. Wybaux concentre toute son attention sur la matière, sa résistance, son grain, sa couleur. La céramique accroche la lumière, insufflant une énergie vitale à la sculpture. Légèrement rigide, s’élevant vers le ciel, L’ange vert impressionne et fascine. Universel et intemporel, il rappelle stèles levées et totems d’anciennes cultures.

L’évolution de l’oeuvre de Wybaux est ici très sensible : on est loin des reliefs allégoriques et des compositions géométriques de pierre. Le sculpteur développe ici un style beaucoup plus personnel, lyrique et mystique. Anthropomorphisme et ésotérisme, soulignés par le choix du titre inspirent l’artiste à la fin de sa vie.

Pauline Bovy

Freddy Wybaux

Molenbeek-Saint-Jean (Bruxelles), 1906 – Liège, 1977

De la figuration à l’abstraction, du petit format à l’art monumental, la polyvalence caractérise l’oeuvre de Freddy Wybaux. Tout au long de sa carrière, il multiplie démarches et recherches. Curieux, Wybaux explore aussi bien le petit granit que le grès, l’albâtre, l’ivoire, le buis, le tilleul, l’ébène, l’aluminium, le plâtre ou la terre cuite émaillée.

Dès 1947, son attirance et sa compétence pour la sculpture en plein air se réalisent d’abord dans la pierre, puis dans le métal et enfin dans la céramique.