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Tour kaléidoscopique

Asbeste, béton, plexiglas et acier
7,41 m x 2,87 m x 2,50 m
1982
Dépôt de la Fédération Wallonie-Bruxelles

Travaillant la peinture et la sculpture, Jean-Paul Laenen privilégie le dialogue entre ses oeuvres et leur contexte. Il conçoit la Tour kaléidoscopique en superposant trois cylindres d’amiante emboîtés sur un socle en béton. Un muret circulaire en blocs de béton blanc et gris protège l’entrée de la tour. Depuis l’intérieur, il est possible de surveiller la place des Orateurs ou de regarder le ciel à travers un kaléidoscope.
Ce dernier, composé d’éléments en plexiglas et en acier, projette des taches de lumières colorées qui changent en fonction des heures et des saisons.
L’oeuvre évoque tour à tour le poste d’observation, le sas symbolisant le passage de l’étude à la pratique et le phare. Rappelant également les meurtrières médiévales, elle engage à une réflexion sur l’histoire et, par extension, la quête de la connaissance

Jean-Paul Laenen

Mechelen (Malines, Belgique), 1931 – 14 avril 2012

En tant qu’adepte de l’abstraction géométrique, Jean-Paul Laenen a conçu plusieurs aménagements ou propositions d’aménagements de sites urbains, notamment pour le siège bruxellois de la compagnie d’assurance La Royale Belge, le gouvernement provincial d’Anvers (Belgique), Penthouse ASKAP à Ascona (Suisse) et le Duke University Medical Center à Durham (U.S.A.).

Sa conversion à la figuration ne le détourne pâs de l’art public, comme en témoignent, à Bruxelles, Metrorama, vaste martyrologe photographique de la capitale belge, déployé sur les murs de la station de métro Aumale, ainsi que les statues maniéristes du Fil d’Ariane, postées sur la passerelle du Parlement Européen (rue Belliard à Bruxelles). Dans la même veine, mentionnons aussi des projets monumentaux non réalisés, pour la place Royale à Bruxelles et les Centres sportifs du domaine universitaire de l’Université de Liège au Sart Tilman (sous le titre Colonnebophiles).