Nassau (Bahamas), 28 octobre 1925 – Edimbourg, 27 mars 2006
L’écrivain anglais Ian Hamilton Finlay se tourne vers les arts plastiques par le biais de la Poésie concrète, qui, à partir des années ‘50, met l’accent sur l’aspect visuel des mots et de leur agencement.
Auteur de dizaines d’ouvrages, de plaquettes, de dépliants, de cartes postales et d’estampes, Finlay entame en 1967 l’aménagement d’un jardin à Stonypath, qu’il parsème de cadrans solaires, temples et autres stèles et sculptures en pierre, gravés d’inscriptions où la métaphore le dispute au calembour.
Les années ‘80 sont marquées par la reconnaissance internationale mais aussi par les vives polémiques suscitées par le projet de monument que lui commande l’État français dans le cadre du bicentenaire de la Révolution de 1789.
Pour la plupart exécutées par des collaborateurs, ses créations explorent les thèmes de la navigation, de l’hommage à des peintres, des musiciens, des poètes, de la Révolution française, de la culture classique et de la Deuxième Guerre mondiale.