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Lambris pour le Centre Hospitalier Universitaire de Liège / Olivier Debré

  • Lambris pour le Centre Hospitalier Universitaire de Liège / Olivier Debré

  • Olivier Debré

  • Sérigraphie sur panneaux d'acier émaillé vitrifié
  • 1985

Sérigraphie sur panneaux d’acier émaillé vitrifié
Chaque panneau : h. 103, l. 200 cm
1978-1985

L’intervention de Debré au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Liège (architecte Charles Vandenhove), sorte d’évocation rythmique et colorée, anime délicatement l’espace, les couleurs franches comme le bleu outremer foncé ou le jaune vif étant réservées aux lambris des couloirs et les teintes pastel déclinées dans les chambres. Comme une partition musicale, elle est composée de traits et de légères taches étirées, de zébrures dynamiques témoignant de l’art gestuel de l’artiste. Charles Vandenhove sollicite aussi l’artiste français dans son atelier de l’hôtel Torrentius, élégante demeure du 16e siècle au centre de Liège.

Laissons la conclusion à Debré : « Le rythme, en partageant l’espace plan de la toile, est comme une projection du temps. Il introduit la vie ».

Olivier Debré

Paris, 14 avril 1920 – 1er juin 1999

Né dans un milieu d’artistes, d’architectes et de médecins, Olivier Debré s’adonne très tôt à la peinture ; c’est pourtant dans la section d’architecture qu’il entre à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris, en 1938. Peu après, il passe aussi une licence en histoire à la Sorbonne.

En 1943 et 1944, il crée quelques peintures abstraites, qu’il associe de façon directe aux événements (Signe de ferveur noir, Le mort de Dachau).

Dans les années 1950, il transgresse les frontières de la figuration et de l’abstraction sur le thème du signe : signes personnages dressés, peints ou sculptés, puis larges signes paysages, souvent peints “sur le motif”.

Coutumier des très grands formats à partir de la fin des années 1960, Debré conçoit des oeuvres en espace public dès le début de la décennie suivante, d’abord pour des écoles et bâtiments publics français puis partout dans le monde à partir de sa participation à l’exposition d’Osaka de 1970. A côté d’une importante oeuvre peinte, il explore en matière d’art public les techniques les plus variées, non seulement dans les deux dimensions – carreau émaillé (hôtel Nikko à Paris, temple à Kyoto), peinture de rideaux de scène (Comédie Française, Opéra de Hong Kong) ou de décors et costumes (Avignon, 1983) – mais aussi en sculpture (Mémorial du Général de Gaulle à Montréal, 1992, sculptures à l’entrée de l’Eurotunnel, 1994) et en architecture (ateliers d’artistes et logements dans le 13e arr., Paris, 1991; église à Compiègne, 1991).

De 1980 à 1985, Debré dirige l’atelier de peinture monumentale de l’Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris.