Bruxelles, 20 janvier 1927 – 29 juillet 2017
Fils du peintre Rodolphe Strebelle, le sculpteur est initialement formé à la céramique à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture et des Arts Décoratifs de La Cambre. Dès 1949, il fonde avec Alechinsky les Ateliers du Marais, maison communautaire avec la lettre, où se croisent encore Dotremont, de Heusch, Olyff, Reinhoud et Vandercam, et qui devient aussitôt l’une des plus actives boutures de Cobra en Belgique.
L’intérêt et la compétence de Strebelle pour l’oeuvre monumentale se concrétise dès le début des années 1950, d’abord dans la céramique puis dans le bronze. Le célèbre Cheval Bayard qu’il réalise en 1957 pour l’Exposition Universelle de Bruxelles (aujourd’hui à Namur) associe d’ailleurs les deux techniques. Il entame simultanément une carrière d’enseignant qui le mène de l’Académie d’Anvers (1953) aux universités du nouveau monde (Vancouver, 1961 ; Iowa, 1968 ; Géorgie, 1984). Ses participations aux grands événements artistiques mondiaux et le prix qu’il y remporte témoignent eux aussi d’une reconnaissance internationale (Prix de Rome, Biennale de Sao Paulo, Biennale de Venise, Médaille d’or à Faenza …).
Ses oeuvres monumentales sont nombreuses, tant en Belgique qu’aux Etats-Unis ou dans d’autres partie du monde. Chez nous, on pense au Jardin Eolien du parc scientifique de Louvain-la-Neuve ou aux Artifices d’acier pour l’agence “de Ligne” du Crédit Communal à Bruxelles.